Le leader de l’IDM prépare ses débuts en WSBK
Markus, tu retrouves le paddock WSBK pour courir en Wild Card au Nürburgring. Tu dois être impatient ?
« Oui, je suis plus qu'excité ! Les premiers essais avec la moto se sont bien passés et je suis impatient de disputer une manche du WSBK. Je tiens à remercier tout le monde pour cette opportunité. »
L'an dernier tu étais monté sur le podium en Allemagne dans la Coupe FIM Superstock 1000. C'était ton premier et unique podium dans la catégorie. Quels seront tes objectifs cette fois-ci en Superbike ?
« Oui, j'ai obtenu mon seul podium en STK1000 là-bas l'an dernier. J'aime le Ring et c'est un circuit qui me réussit. Je pense que notre principal objectif sera de bien travailler, nous sommes des professionnels et nous savons ce qui nous attend. Mon objectif ne sera pas de courir derrière mais de finir devant certains grands noms du Superbike. »
Quelles sont les principales différences entre la BMW S 1000 RR que tu pilotes dans l'IDM (Championnat International d'Allemagne) et celle dont tu disposeras au Nürburgring ?
« Les principales différences se situent au niveau du moteur et des suspensions. Ma BMW-IDM est déjà assez puissante mais la moto du Championnat du Monde l'est encore plus, c'est brutal. Les suspensions me fournissent un bon feeling et elles sont assez sensibles. L'électronique et les pneus sont au même niveau que dans l'IDM. La selle est un peu petite pour moi mais ça va. »
Tu es en tête du Championnat d'Allemagne en Superbike. Peut-on espérer te voir courir en WSBK dans un futur proche ?
« Grâce à cette Wild Card, nous allons voir où je me situe au niveau mondial et si nous pouvons être compétitifs. Ce ne sera évidemment pas facile puisqu'il nous manque un peu d'expérience par rapport aux teams qui disputent le Championnat du Monde. Mais nous ne devons pas nous faire d'illusion. Je pourrais m'imaginer en WSBK, de préférence sur une BMW. Un pilote bavarois, sur une moto bavaroise et avec un super team mené par Werner Daemen, ce serait un rêve devenu réalité. Ça dépendra de ce que nous ferons sur la seconde partie de la saison mais aussi de nos capacités financières. »
Photo par Toni Börner
